Etape 45 - Valle de Cocora - Au départ du trek de la Carbonera

Dimanche 11 novembre 2018. Levés tous de bonne heure aujourd'hui. Nous partons ce matin à l'assaut du trek de la Carbonera***, la plus grande forêt de palmiers de cire de toute la vallée de la Cocora***.

La bonne nouvelle, c'est que mon pantalon est propre, sec et repassé... La mauvaise, c'est que ça ne va pas durer longtemps avec ce trek que nous allons faire à vélo et dans les flaques de boue du sentier qui dévale la vallée de la Carbonera***. Après un bon petit déjeuner pris rapidement à la terrasse d'un café du Parque Central, nous nous rendons à l'agence Salento Cycling, point de rendez-vous de notre randonnée à vélo.

Randonnée à vélo... Il faut le dire très vite. Car il ne s'agit pas vraiment d'une balade à travers les sentiers de la Carbonera, mais plutôt une descente plutôt vertigineuse du sentier, encadrée par deux jeunes guides, aussi frapadingues qu'agiles sur des pédales de BMX ! Toutefois, le paysage est une fois encore merveilleux, même si de nouveau encombré par une forêt de nuages menaçant.

Pour cette épreuve physique (je ne sentirai carrément plus le petit doigt de ma main gauche à force de m'appuyer sur les poignées du BMX !), nous allons toutefois être plus oumoin épargnés par la pluie... mais pas par la boue qui maculera nos visages et tous nos habits... Une fois encore, pas du tout prévu au programme ! Mais pour l'instant, c'est la fête et Diana se fait une joie de poser sur son BMX. La vie est belle !

Bon, cette fois-ci, nous n'avons pas eu à nous accrocher à la ridelle du pick-up pour grimper au point le plus haut de la Carbonera... Tout l'arrière du 4X4 est occupé par les rangées de vélos. Après un peu plus d'une heure de route, nous voici arrivés au sommet de la montagne.

De là, nous pouvons admirer le sommet du Nevado de Tolima***, la plus haute montagne du parc naturel Los Nevados***. Et même si les nuages empêchent d'apercevoir son sommet complètement, il culmine toutefois à 5.260 mètres d'altitude !

Sur ses flancs, de nombreuses vaches sont tout occupées à leur tâche : brouter l'herbe grasse de la montagne. Et après, on se demande bien pourquoi la viande d'Amérique du Sud est la meilleure du monde !

Nous commençons enfin notre trek et nous nous lançons sur les sentiers. Les premières minutes sont une torture. Il nous faut chacun apprivoiser les descentes sur le BMX qui peuvent parfois s'avérer vertigineuses... et dangereuses ! Je vais manquer à plusieurs reprises me retrouver par terre ou par-dessus mon guidon.

Au final, il me fraudra bien au moins une petite demi-heure pour commencer à domestiquer ma bête. La vérité, c'est que je n'ai jamais fait de BMX de ma vie. Au cours du chemin, j'en profite toutefois pour m'arrêter de temps en temps pour prendre quelques photos des paysages sublimes.

Sur les flancs de la montagne, les palmiers de cire se comptent par centaines à se dresser vers le ciel, au beau milieu de l'herbe grasse des prairies.